Les 4 types d'histoires qui plaisent.

Souviens-toi… l’été dernier. Ou plutôt: de tes dernières vacances. Prends 30 secondes pour les noter sur une échelle allant de 1 (acte de présence) à 10 (le paradis sur Terre). Je parie que tu n’es pas en train d’accorder une note à chaque minute ayant composé la totalité de tes vacances, puis d’en faire une moyenne ; à la place, j’imagine que tu repenses à quelques instants-clés, comme le départ, la fin, la meilleure et la pire partie du séjour.

C’est pareil pour tout: notre week-end, notre expérience pro, notre vie privée. C’est comme ça que fonctionne notre cerveau. L’impression de la totalité est déterminée par quelques épisodes. Dan et Chip Heath, deux chercheurs et professeurs universitaires américains, appellent ces épisodes des “moments significatifs.”

Le storyteller est un chasseur de moments significatifs.

On a tendance à considérer ces derniers comme le fruit de la spontanéité de l’existence. Tomber amoureux ou la perte de l’être aimé, l’excitation du 1er jour de travail ou la joyeuse nostalgie de l’apéro de départ, par exemple. Mais dans The Power of Moments, les frères Heath expliquent qu’on peut les créer de toutes pièces.

C’est même ce qui fait l’étoffe des vrais leaders et des entrepreneurs qui réussissent. Et j’ajouterais: celle des bons storytellers, qui savent repérer, provoquer et raconter ces moments significatifs que les gens adorent autant vivre que lire - on sait, grâce aux neurones miroirs, qu’on éprouve les mêmes sensations en racontant ou lisant une histoire qu’en la vivant.

Bon mais c’est quoi un moment significatif ?


C’est une expérience, de durée variable mais souvent courte, qui est à la fois mémorable et porteuse de sens. Il en existe 4 types. Les voici.

Je passe à la prochaine leçon